« Se reposer ne signifie pas seulement dormir. Se reposer, c’est aussi flâner, regarder les arbres ou les vitrines, se livrer à une occupation inutile, futile, simple, légère, non programmée, sans but ni objectif précis, dans la gratuité d’un moment où nous relâchons entièrement, corps et esprit. » Frederic Lenoir Petit traité de vie intérieure
J’ai déposé les armes comme une guerrière pacifique, comme une voyageuse qui aurait appuyé sur le bouton stop pour profiter de l’instant présent, plutôt de faire la course à une map-monde inassouvie. Le prochain grand voyage sera pour plus tard.
Pour prendre le temps, il y a des endroits pas si loin de chez nous, qui nous permettent de flâner et qui contrairement aux dialogues de « Bon baiser de Bruges » sont loin de l’enfer perçu par Colin Farell, dans l’excellent film de Martin McDonagh.
Bruges fait partie de ces parenthèses respirantes et reposantes permettant d’allier la sérénité à la découverte.
Bruges, Venise du Nord
Venise du Nord comme les guides touristiques aime à la présenter, la première image que l’on a de Bruges, ce sont les canaux qui serpentent dans le cœur de la cité flamande.
En prenant le bateau, vous découvrirez les subtilités de l’architecture brugeoise, loin de l’homogénéité des façades en briques rouges.
Bruges, élégante et joyeuse
De ses rues pavées, aux parc arborés, Bruges est à la fois élégante, et joyeuse, ni austère, ni ostentatoire. La ville de Flandre occidentale abrite même une baleine égarée.
Le soir de nombreux concerts, ou d’événements se cachent dans les recoins et les cours. Au soleil couchant, en longeant cette fois ci les canaux à pied, vous profiterez alors d’une démonstration d’un cours de tango, ou d’un concert intimiste ou pas selon vos gouts.
Bruges entre chocolat et gaufres,
J’ai avec la Belgique une histoire particulière. Je garde en effet un souvenir particulier d’un savoureux chocolat chaud dégusté à Bruxelles.
Bruges c’est donc aussi des chocolats, des vitrines savamment alléchantes pour que le touristes passe la porte d’entrée.
Pour ne pas en rester sur ce lèche vitrine un peu frustrant, et pour approfondir l’histoire du cacao et la fabrication du chocolat, il existe à Bruges le musée du chocolat
Quelques adresses ici pour ne pas se tromper d’adresses.
Forcement, The Chocolate line, c’est assez chère, mais le bon chocolat a un prix, et celui là a cette subtilité magique que l’on retrouvera peu ailleurs.
Dominique Persoone est un « Shock-O-Latier » qui vous étonnera par ses mélanges étonnants de créativité.
https://thechocolateline.be/fr/
http://www.lm-magazine.com/blog/2014/12/01/dominique-persoone/
Pour des chocolats plus classiques mais aussi bons, il y a la Chocolaterie Pralinette.
Flâner à Bruges c’est aussi s’arrêter pour déguster des gaufres succulentes à la fois briochées et croquantes qu’on peut agrémenter avec ce que l’on veut: caramel, chantilly, amandes…
Et si l’envie vous prend de sortir de Bruges pour vous baigner dans la mer du Nord, les grandes plages d’Ostende sont à 17 minutes en train.
Je fini mon voyage avec une formidable envie de redevenir en Belgique, pour cette générosité sans pareil et cette subtile ironie bienveillante que les seuls belges savent manier.
Bruges c’est à 2h30 de Paris: alors vous prenez quand le Thalys?